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Rencontre avec Mohamed KAMLI, Président.

Il est venu non seulement encourager son équipe senior, qui joue en D3 face à l’OSC Elancourt, mais aussi tenir le rôle de délégué :

 

Mohamed KAMLI, vous êtes président de ce club, pourriez-vous nous le définir en quelques mots.

Je suis au FC COIGNIERES depuis une dizaine d’années, comme trésorier pendant sept ans, et président depuis trois ; nous sommes un club familial, où règne une bonne entente, la convivialité étant de mise, certains parents participants volontiers aux déplacements de leurs enfants.

 

Combien avez-vous de licenciés, des féminines ?

Nous avons actuellement 175 licenciés, un nombre qui nous paraît suffisant pour notre structure actuelle ; nous comptons une centaine de jeunes, mais plus de formation chez les vétérans. En ce qui concerne les féminines, nous ne pouvons les conserver, elles préfèrent aller dans des clubs proches, comme Trappes par exemple.

 

Avez-vous des difficultés particulières ?

Bien sûr, comme beaucoup de clubs, la première étant les terrains puisque nous n’avons que le synthétique où nous jouons aujourd’hui et aussi le turnover chez nos licenciés, notamment les jeunes, qui ne peuvent pas poursuivre leur scolarité sur place ; nous n’avons pas de problème avec la municipalité, mais en ce moment, il y a des élections, donc c’est un peu en stand-by.

 

Avez-vous des évènements inscrits à votre calendrier ?

Oui, nous organisons tous les ans des stages des U6 à U13, aux vacances de Pâques et de la Toussaint ; nous faisons traditionnellement un tournoi de fin de saison en juillet.

 

Quels sont vos objectifs à court terme ? Avez-vous eu un effet «champions du monde» ?

Nous donnons la priorité à notre école de foot, parce que c’est l’avenir, et il faut bien reconnaître que le titre des bleus cette année nous a facilité le recrutement ; nous aimerions conserver un peu plus de «locaux», nous n’avons qu’une quinzaine de Coigniériens, les déménagements sur la commune étant fréquents.

 

Quelles sont vos relations avec le district, avez-vous des commissaires parmi vos dirigeants ?

Nous n’avons aucun problème particulier avec le district, nous regrettons simplement de ne pas pouvoir profiter des formations dont la plupart se déroulent le samedi, le problème est le même pour notre participation à des commissions du DYF, nos bénévoles, et moi le premier d’ailleurs, n’étant pas disponibles ces jours-là.

 

Est-ce que vous estimez avoir assez de bénévoles et d’éducateurs ?

Absolument, nous sommes une vingtaine, et nous avons 6 éducateurs sous contrat, dont 2 salariés ; le seul problème pour nous serait le déplacement de nos seniors, moins aisé que celui des jeunes.

 

Votre conclusion ?

Nous sommes un petit club, qui représente une commune dont la population n’est pas comparable avec ses grands voisins ; la bonne volonté et le dévouement de tous nous permettent de maintenir un bon niveau de pratiquants, la difficulté étant de pouvoir en conserver suffisamment pour pérenniser le FC COIGNIERES.