La vie des Clubs : FOURQUEUX Foot O M S

Publié le 15/07/2017

 Rencontre avec Patrice Herbin, président, et Guillaume Raberin, responsable sportif.

 

 Pouvez-vous nous parler de votre club?

Nous sommes un club sans équipes séniors et vétérans, faute d’infrastructures suffisantes, mais en revanche nous avons entre 30 et 40 joueurs de ces catégories qui s’autogèrent.

Ils ne participent pas à un championnat quelconque, même en foot loisir; ils bénéficient d’un créneau horaire pour leurs entrainements, et disputent quelques petits matchs entre eux, c’est la volonté du club. Le terrain synthétique prévu devrait changer la donne.

En terme d’effectifs, nous avons ;

– 1 équipe U15

– 2 équipes U13

– 2 équipes U11

– 2 équipes U9

– 2 équipes U6

Et en plus une équipe féminine pas engagée en compétition, uniquement à l’entrainement.

Nous pensons pouvoir avoir bientôt une équipe de U17 et une de U19.

Au total cela représente environ 150 licenciés.

 

Quelles sont vos difficultés, avez-vous des propositions à faire?

Le terrain synthétique, qui devrait normalement être opérationnel l’année prochaine, sera un plus indéniable, il doit nous permettre de ne pas perdre de licenciés, et motiver les enfants et leurs parents.

Il y a un club voisin, à moins d’un kilomètre, qui possède déjà un terrain synthétique et se trouve donc privilégié.

Nous avons eu d’autre part, à notre demande, la visite il y a deux ans de Franck Bardet, conseiller départemental du football d’animation, pour l’organisation de plateaux, cela nous a bien aidé.

 

Avez-vous des faits marquants, un “coup de chapeau” dans le club?

Nous avons accueilli un réfugié syrien, âgé de 13 ans, qui joue maintenant dans une de nos équipes. Avec la mère d’un de nos joueurs, nous nous sommes occupés des démarches administratives pour qu’il soit en règle. Au contact des autres enfants, il va pouvoir apprendre le français et certainement s’épanouir. Nous sommes fiers de lui offrir des perspectives d’un avenir meilleur.

Teddy Sarci, un de nos éducateurs, est handicapé et gère en binôme les débutants.

Le club a donc un vrai rôle social, le football c’est aussi cela, pas la violence dont on parle trop; 8 entraineurs sont issus de nos rangs, c’est un investissement important.

 

Que pensez-vous de cette démarche du district auprès des clubs?

C’est une agréable surprise, nous en sommes ravis, cela fait vraiment plaisir. Nous avions lu des articles précédents, et cela donne une image positive du DYF, et prouve aux clubs que les commissions ne sont pas uniquement destinées à la répression.

 

Quelles sont vos relations avec le DYF?

Nous connaissons du monde au district, notamment Jérôme Tran Van, membre de la commission technique, et nous apprécions la disponibilité du personnel administratif.

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