Publié le 16/10/2018

La presse avait évoqué, au début de l’année 2018, le risque que présenterait, pour la santé, l’utilisation des terrains synthétiques qui comportent un matériau de
remplissage constitué de granulats élastomères noirs provenant du recyclage de pneus usagés.

Le District avait publié, via le N° 1548 du journal numérique « Yvelines Football Â» du 9/1/2018, le communiqué diffusé en novembre 2017 par la Fédération Française de Football et qui indiquait que de nombreuses études avaient été réalisées à ce sujet et qu’aucune d’elles n’avait conclu à un risque, que ce soit par inhalation, par contact ou par ingestion.

Le Comité de Direction avait pris acte, le 14 mars 2018 de ce que le Gouvernement avait annoncé qu’il s’apprêtait à saisir, à ce sujet,  l’Agence Nationale de sécurité
sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), qui avait déjà estimé, dans un précédent rapport, qu’il était «  pour l’instant impossible de conclure à un risque sanitaire Â».

L’ANSES a rendu, le 29 août 2018, une note d’appui scientifique et technique très
documentée, dont les conclusions sont que :

– les expertises sur les risques liés à l’exposition de sportifs et d’enfants utilisateurs des terrains synthétiques, ainsi que des travailleurs impliqués dans la pose et
l’entretien des terrains synthétiques concluent majoritairement à un risque sanitaire négligeable,

– c’est au vu des faibles concentrations de substances cancérogènes émises ou
relarguées par les granulats de pneus que les études recensées considèrent le risque cancérogène comme faible ou négligeable,

– les études et analyses épidémiologiques identifiées dans cette note ne mettent pas en évidence d’excès de risque de cancers en lien avec la mise en place ou la
fréquentation de terrains de sport synthétiques.

Ce rapport est consultable ici.